La Journée de la Concorde. C'est sous le thème  « Administration et étudiants, quelles perspectives pour un climat apaisé dans nos universités ? » que le Professeur Samdpawindé Macaire OUEDRAOGO, Président de l'Université Nazi BONI a participé à « la Journée de la Concorde » organisée par l'ensemble des clubs, des mouvements associatifs, des syndicats et des délégués des étudiants sous la conduite de Rasmané KABORE, le Président du Comité d'organisation.
Dans son intervention il a relevé le sens de responsabilité du Président du Comité d'organisation quand celui-ci a dit que leur génération ne devrait pas être une génération de conflits mais plutôt une génération de dialogue, qui devrait utiliser l'argument du dialogue pour trouver des solutions à tous ses problèmes.

Pour sa part, le Président de l'UNB a reconnu la justesse et la pertinence de cette journée surtout que notre université, l'Université Nazi BONI venait de traverser une crise les 13 et 14 janvier 2022. De ce fait, l'organisation de la   « Journée de la Concorde » a été une interruption au climat social délétère dans lequel l'UNB semblait plonger. Car le dialogue initié en 2018 avait été une occasion pour l'administration de prévenir certains problèmes. 

Mais son interruption avec la crise sanitaire de  2019 aura été préjudiciable au système de communication de l'UNB qui ne lui a pas permis de déceler les obstacles qui ont abouti à la situation que l'UNB a vécue.

Le Président de l'UNB a souligné qu'il est très conscient des difficultés que l'UNB traverse toujours . Car, depuis plus de deux ans, le Burkina Faso, sous le double fardeau sécuritaire, puis sanitaire a pratiqué des régulations budgétaires, au profit de la sécurité, qui n’ont pas manqué de répercussion sur le fonctionnement des EPE, dont l'UNB ne saurait se départir.
En effet d'environ 8 000 000 000f cfa de budget en 2018, l'UNB s'est retrouvée avec à peine la moitié de budget aujourd'hui, avec une charge qui a considérablement accru.
Face à ces obstacles, pour le Professeur Samdpawindé Macaire OUEDRAOGO, Président de l'UNB, nous avons plus que jamais besoin d'être forts, patriotes pour soutenir notre pays le Burkina Faso en lutte contre l'insécurité dont chacun de nous est une victime d'une façon ou d'une autre.

Le Président de l'UNB pense que la  « Journée de la Concorde  » voulue et organisée par les étudiants nous a rappelé l'essentiel qui est de nous émerger de cette atmosphère conflictuelle. Pour sa part, c'est une occasion pour toute la communauté universitaire d'aller à une analyse critique, chacun à son niveau,  sur l'état de son esprit citoyen et patriotique par rapport à la gestion de sa propre liberté face aux libertés individuelles des autres et à celles collectives dans la gestion de l'UNB. 

Le Président de l'UNB a déclaré avoir compris que les étudiants peuvent pêcher par erreur, par méconnaissance des textes, car « erare humanum est, sed perseverare diabolicum » . C'est en cela qu'il s'est réjoui de voir que les étudiants vont suivre des exposés sur la stratégie de communication de l'UNB, le décrossage et sur les franchises universitaires. Il a alors invité tout le monde à l'humilité et au pardon, car l'humilité a toujours précédé la gloire. 

Il a ainsi saisi l'occasion pour remercier Monsieur le Directeur Régional du FONER, celui du CENOU, tous les syndicats, les clubs,  les mouvements estudiantins, les délégués des étudiants, les directeurs centraux, rattachés et d'établissements pour leurs présences. 
L'Univeesité Nazi BONI, c'est le savoir, la compétence, l'innovation ! 
Vive l'Université Nazi BONI !